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Connecter les besoins aux solutions

Est-ce que l'outil est vraiment la cause de votre échec?

Avez-vous déjà regardé des jeunes passionnés par le soccer ou le hockey? En fait, avez-vous déjà observé qui que ce soit passionné par un sport? En général, l’équipement importe peu, l’important c’est de jouer et de pouvoir faire son activité. L’équipement, l’emplacement, commencent à importer lorsqu’on veut optimiser sa performance et être certains de gagner… sinon, un ballon, une rondelle, un bout de terrain et on s’amuse.

Pour les passionnés de l’exercise physique, le gym avec l’équipement précis n’est pas nécessaire non plus. L’objectif c’est la mise-en-forme.

On remarque la même chose en entreprise et dans les projets. Quand une personne est passionné, l’outil importe peu, le travail va se faire.

  • Si on parle de comptabilité on va utiliser des bouts de papiers, un spreadsheet, le logiciel certifié.
  • En gestion de projet, on va utiliser des post-its, le tableau blanc, un spreadsheet, le logiciel disponible.
  • En programmation, le language disponible, le framework disponible, quitte à l’inventer si y’a rien de pratique.

Avec les années je remarque que les coûts en équipement pour une personne à faire un travail est inversement proportionnelle à sa motivation pour le faire. Moins la personne est motivée, plus l’équipement devient important. Et quand le travail ne se fait pas, c’est en général la faute de l’équipement. Au contraire, plus la personne est motivée par le résultat, plus la personne est passionnée par le domaine, moins l’outil importe. On s’adapte, on improvise, on obtient des résultats et souvent quand on voit le résultat on s’exclame: « Wow et t’as réussit à tout faire ça avec ça? »

C’est dommage, parce que le premier réflexe en entreprise est souvent d’acquérir de nouveaux logiciels.