Jean-Marc

Suite à mon insatisfaction face à mon fournisseur de service cellulaire, je décidé d’arrêter mon abonnement de téléphonie sans fil. Suite à cela, je vais voir à changer de fournisseur mais ce n’est pas le cas présentement. Si vous avez besoin de contacter M2i3 vous pouvez le faire en communiquant avec Jean-Marc au (514) 462-6243 (888) 403-5998. La page de contact est aussi mise à jour quand ce blogue disparaîtra de la page principale. Je vous reviens bientôt avec des nouvelles trouvailles Ruby on Rails, et je regarde Ruby 1.9 incluant la machine virtuelle et Rails 2.0 qui doivent sortir en décembre. Oui on sait que les dates de livraisons et l’informatique ça fait deux mais on espère toujours. Bonne nuit.

Comme vous l’avez sûrement remarqué, M2i3 tente de diffuser de l’information de qualité en français. Écrire des blogues et articles sur des sujets informatiques n’est pas simple. Une grande quantité de mots nous viennent de l’anglais. Souvent, les traductions officielles nous laissent indifférent. Il est bien plus simple d’écrire « email » au lieu de « courriel ». Notre but de communiquer avec vous est de fournir de l’information de qualité, claire et gratuite. Mais à quoi bon écrire toutes ces lignes si les mots employés ne sont pas du bon niveau de langage. Faut-il employé le mot juste ou le mot populaire? En me basant sur les efforts de la chaîne de télévision publique Radio-Canada, il est possible d’utiliser les bons mots français pour d’écrire nos idées. Par exemple, Radio-Canada a commencé il y a quelques années à utiliser les termes « oiselet », « aigle » et « cocheur de sable » pour d’écrire les termes de golf « birdy», « eagle » et « sand wedge ». Plus un terme en français correct sera employé, plus il a de chance d’être utilisé de manière courante. Il en va donc de nous tous de la
communauté francophone de faire l’effort d’utiliser le bon parlé français sans quoi sans quoi celui-ci pourrait bien disparaître dans futur bien trop proche. Pour vous aider dans votre démarche, je vous invite à faire vos traductions sur le portail de l’office québécois de la langue française. Ce portail possède un excellent engin de traduction de mot réparti dans plusieurs domaines d’affaire. De plus pour vous aider lors de la rédaction de vos textes, j’ai trouvé le site BonPatron.com. Ce portail corrige vos textes en ligne à l’aide d’une interface facile à utiliser. La correction est bien meilleure que celle d’OpenOffice Write ou Microsoft Word 2007. Maintenant, je ne sais pas comment je pourrais me passer de ce dernier outil extraordinaire. J’ai la chance d’essayer leur version professionnelle et pour 15 dollars par an, BonPatron.com est une aubaine.

Tags: Agile

« Si une chose peut mal tourner, elle tournera mal ». Tel est la loi de Murphy. Je relisais ce merveilleux livre d’Arthur Bloch intitulé la loi de Murphy et autres raisons pourquoi les choses tournes mal. Après seulement une page, mon esprit divagua sur l’application des corolaires de la loi de Murphy sur le monde du développement. Corolaire #4 : Si vous percevez qu’il y a quatre moyens qu’une procédure aille mal, et que vous corrigez le tout, un cinquième moyen se développera aussitôt. Corolaire #8 : Il est impossible de faire un système à l’épreuve des fous car les fous sont tout simplement géniaux. En embrassant ces deux corollaires, nous avons le fondement du développement par
tests. Test-driven développement (TDD) part du principe que votre système logiciel aura des bugs indépendamment du contrôle de qualité mis en place et que le système crashera. Pour appliquer la méthodologie, on test de manière automatique les fonctionnalités le mieux possible sans aller dans l’excès. Suite à la découverte d’un bug, on écrira un nouveau test. On vérifiera que le bug existe vraiment. On corrigera le bug. On vérifiera que le bug est corrigé et que les tests précédant ne sont pas affectés. Cette méthode ne garantie pas qu’il y aura de nouveaux bug, mais à chaque relâche le système se comportera de mieux en mieux. Peut-être qu’à l’aide de celle-ci, vous pourrez vaincre la loi de Murphy. Mais comme la loi de Commoner sur l’écologie : Rien ne nous quitte jamais.

Qu’est-ce qu’un beau site web? En fait, est-ce qu’un site web est beau, laid? Avant de répondre… et sans entrer dans un débat philosophique sur la beauté… il faut considérer que la beauté est très souvent dans l’œil de celui qui regarde – Oscar WILDE. Alors si on ne peut quantifier la beauté, comment la traiter lorsqu’on parle d’un site web? Comment réagir lorsqu’on se fait dire qu’une page n’est pas belle (surtout lorsque c’est notre client qui le dit). Eh bien, tout simplement, en ne traitant pas de beauté. Un site, une page, sont des communications, des messages. Son visuel aide ou oui nui au message offert à l’œil. Il l’obscurcit ou le rend clair. En ce sens la question à laquelle on doit répondre est: « est-ce que le visuel du site permet de transmettre le message de la façon voulu »? Si la réponse est « oui » alors le visuel est adéquat… aussi laid ou beau qu’il soit.
Jean-Marc

Tags: Ruby on Rails, Programmation, Ruby

Un courriel que j’ai reçu récemment…. Cher Jean-Marc, J’ai un plugin que je viens de développer et que j’aimerais réutiliser dans une nouvelle application. Mon problème est que la nouvelle application doit être en plusieurs langues alors que mon plugin ne fonctionne qu’en une seule langue. Je sais que je pourrais changer le plugin mais j’devrais aussi
modifier les applications qui l’utilisent déjà. T’as une recommandation pour résoudre mon problème? Pris-entre Deuxfeux ——————————————————- Cher Pris-entre, La solution à ton problème est au cœur même du langage Ruby. Le langage est dynamique même au niveau des classes et modules.

Supposons que tu ai un plugin du nom de « mon_plugin »… et que la classe qui t’intéresse s’appelle « ProfileUtilisateur » (donc dans un fichier nommé « profile_utilisateur.rb » sous le répertoire « models »). Finalement, supposons que tu utilises Globalize pour rendre ton application multilingue et que les colonnes à traduire sont le nom et la description. Si tu créé un fichier avec le même nom que la classé à étendre dans le répertoire « models » de ton application tu vas cacher le fichier original et en perdre la fonctionnalité. Pourtant cette approche est très proche de la solution finale. Donc… tu créé le fichier « profile_utilisateur.rb » dans ton répertoire de modèle et tu place le code suivant dans le fichier: extend_plugin_class(:mon_plugin, :models, :profile_utilisateur).class_eval do self.keep_translations_in_model = true self.translates :nom, :description, :base_as_default => true end La méthode « extend_plugin_class » retourne la classe que l’on cherche à étendre… mais la technique à utiliser est déjà là avec la méthode « class_eval ». Cette dernière permet d’altérer le code déjà en mémoire de la classe. C’est donc ainsi que l’on peut utiliser les méthodes de Globalize pour indiquer que la classe doit être traduite dans cette application. Reste donc à comprendre comment la méthode « extend_plugin_class » fonctionne… en voici le code: def extend_plugin_class(plugin_name, class_type, class_name, &block) plugin_location = « /../vendor/plugins/%s/app/%s/%s.rb »%[plugin_name, class_type, class_name] require File.expand_path(File.dirname(RAILS_ROOT) + plugin_location) class_name.to_s.classify.constantize end

On sait que Ruby on Rails favorise la normalisation à la configuration. Donc, l’emplacement des fichiers de classes d’un plugin seront nécessairement à l’endroit attendu. Trois étapes très simples, déterminer le nom du fichier à charger, le charger en mémoire et retourner la classe à étendre. Simple, bref, mais très efficace… enfin j’espère que ça répond à ta question. Bonne chance!
Jean-Marc

Tags: Ruby on Rails, Ruby

Un petit retour sur un ancien texte qu’Hugues a publié il y a plus d’un an… J’suis à un point critique sur un projet. Le site n’est toujours pas au niveau visuellement… et pourtant la fonctionnalité y est déjà. Ce petit bébé étant notre premier bébé (enfin, conçu pour et par M2i3), on le voudrait parfait dès le lancement. J’ai relu le texte et la citation sur laquelle Hugues s’est basé… Mais la réponse m’échappe toujours, à quel moment un site est assez bon?

Tags: Ruby on Rails, Ruby

Un court blogue pour le retour de vacance. Lorsque vous ouvrez une console avec RadRails, et vous faite de modification sur vos modèle, les changements ne sont pas immédiat. Vous devez absolument faire la commande <reload!>. Ceci rechargera donc votre environnement de travail avec les modifications aux modèles. Mais attention: Si vous faites des changements dans un module, ceux-ci ne sont pas affectés par la commande reload! et vous devrez donc fermer et ouvrir de nouveau votre console. En remplacement à RadRails, il y a Aptana. J’ai eu quelques bobo à ma première tentative d’utilisation, mais je crois que le problème est plus de mon côté que de celui de l’application. Je me dois de refaire un essai avec ce logiciel avant longtemps. Si vous voulez prendre de l’avance et nous donner votre avis, aller jeter un coup d’œil au portail suivant. Bon Code.

ags: Ruby on Rails, Programmation, Ruby

Je suis à travailler sur une intégration avec PayPal sur un projet en Ruby on Rails. Pour ce faire j’ai donc téléchargé le Gem PayPal développé par ELC Technologies. Les vérifications préliminaires sont prometteuses, le Gem se comporte tel que souhaité et fidèle à la philosophie de Rails il se concentre sur le résultat faisant fi de la configuration
au profit de la normalisation. Au moment d’entamer le code qui vas assurer la modification du profil des utilisateurs en fonction de l’abonnement sélectionné j’arrive au point épineux des tests. Je ne vais certainement pas écrire une portion si important du site sans m’assurer qu’elle se comporte adéquatement. Le problème est simple, le Gem sers précisément à interagir avec le site externe qu’est PayPal et je ne désire pas dépendre de la présence de leur serveur pour exécuter mes tests fonctionnels. Après quelque recherches dans la base de code du Gem lui même j’ai trouvé ma réponse… et je dois admettre que la solution de Mr Luetke au problème est très… ingénieuse.

Dans les tests du Gem, on trouve un fichier nommé « method_mock.rb » qui est utilisé dans les tests unitaires du Gem. Après plusieurs lectures et un merveilleux mal de tête j’ai finalement accroché sur la première ligne du fichier… « class Module ». Une révélation, un de ces « Ah Moment » dont je vous parlais l’autre jour. Le code du fichier sers à remplacer temporairement le code de n’importe quelle méthode de n’importe quel module (et donc par extension classe) du langage… par exemple, le code nécessaire pour se connecter à un serveur distant. Mon problème est résolu… pas le même moyen qu’à utilisé Mr Luetke pour tester son Gem. La solution est élégante et permet beaucoup d’autre utilisations, comme par exemple fournir un fichier de la suite de test en remplacement d’un fichier externe. Bon, j’y retourne, les doigts me démangent d’avance encore un peu… un test à la fois (ou comme chanterais les américains: « Test by test… oh baby… gonna get software that will works! »)

Ceux qui n’ont pas le bonheur comme Hugues** de travailler avec moi, n’ont jamais entendu certains des « YES » retentissant qui peuvent fuser de mon bureau dans les moments de grand travail. Loin d’être un cri sauvage et sans raison ils sont l’expression du plaisir de mettre en place tous les morceaux d’un problème ou encore de finalement comprendre clairement quelque chose. Les anglophones ont une expression très juste pour les décrire… ils les appellent tout simplement « those Ha! moment » (c’est moments où l’on fait : « Ha! »). Et franchement, la grande majorité de ces moments sont silencieux mais quand même empreint d’un sentiment d’accomplissement.

L’apprentissage et la compréhension nécessitent plusieurs éléments pour être effectifs et durable. Un de ces éléments est le plaisir… eh oui… on retient mieux ce qui nous fait plaisir et arriver au travail le matin pour attaquer un problème motivant est cent fois plus intéressant que de se traîner la patte au bureau. Donc, à l’instant ou mes neveux ont les yeux pétillent de joie lorsqu’ils trouvent la solution par eux-même à une devinette, j’essaie aussi souvent que possible de trouver ma motivation et mon plaisir à l’intérieur même de mon travail chez M2i3. En avez-vous aussi? Jean-Marc ** bonheur ou malheur… il y a des moments où je doute puisque je ne suis pas toujours un collège évident… mais connaissant Hugues et sa franchise, j’imagine que c’est le bonheur, sinon… il m’en aurait parlé.
Jean-Marc

Je profite du fait qu’Hugues prends des vacances bien méritées pour faire l’école buissonnière au niveau du blogue. Entre la piscine, les BBQ et mon projet actuel, le temps disponible pour le blogue est limité. Donc, plutôt que de diminuer la qualité des écrits, je m’accorde un bon deux semaines de congés pour me ressourcer et lire vos courriels. Je vous réécris donc le 2 août… et entre-temps, bonne baignade !
Jean-Marc