Cette citation m’est venue d’un mélange d’Agile et d’une lecture de Brendon Sinclair. Je ne l’ai vu nulle part ailleurs, et j’espère que je ne plagie personne. Une courte recherche sur Google montre quelques exemples, mais aucun n’aborde l’aspect que je veux présenter. Alors du moins pour l’instant je m’approprierais la propriété. Quand on fait du développement Agile, on essaie de faire le minimum de travail. Retarder au maximum l’estimation, la réalisation et la livraison de fonctionnalité. Ceci ne veut pas dire qu’on ne travaille pas, mais juste qu’on travaille seulement sur les éléments importants du projet. En développement Agile, nous sommes en présence de livraison itérative. Donc, le produit n’est pas fini, mais il est fonctionnel. Comme parfait exemple, le site que vous consultez actuellement. Il est fonctionnel, mais à l’heure actuelle, il manque l’inscription des usagers pour faire des commentaires, il manque des éléments graphiques comme des effets de survol sur les boutons. À tout les jours, j’essaie de faire au moins un blogue, puis j’ajoute un éléments ou deux pour rendre le site de plus en plus désirable. Donc lors du lancement du site, il était « good enough ». Brendon Sinclair est un spécialiste du Web en Australie. Il a conçu des centaines de sites, donc certaine d’entre eux ont plus de 5000$ Australien en vente par jour. Il est bien informé sur le marketing Internet et mérite d’être écouté. Lors d’une lecture du livre The Web Design Business Kit Brendon soulève le point suivant. Il demande à un client sa note de satisfaction sur 10. Celui-ci est satisfait, mais donne Brendon un 9. La réplique est immédiate. Brendon : Que dois-je faire pour avoir un 10. Le client réfléchit et donne certaines indications. Brendon part et fait les corrections pour le client jusqu’à ce qu’il soit totalement satisfait. L’histoire ne dit pas si le client à été facturé cet effort supplémentaire. De mon coté maintenant, comment concilié deux philosophies, si loin l’une de l’autre. D’un coté un méthodologie qui fait appel à l’humain et au bon sens, de l’autre une obsession de perfection. Si on développe « Just good enough » peut-on avoir 10/10 comme cote de satisfaction du client. Moi je crois que oui. Si on donne les fonctionnalités que le client veut dans les priorités qu’il a décidé avec qualité. Un produits qui partira simple, prendra une grande valeur avec le travail.