mai 2006

Je viens de terminer la lecture du livre Getting Real de la compagnie 37Signals. Je dois dire que c’est un excellent livre. Ce livre est exactement ce que je recherchais dans un livre agile. Il ne parle pas d’une technique comme Scrum, XP ou DSDM. Mais il discute simplement comment faire un logiciel simple de grande qualité. Nombreuse sont les techniques qui ont découlé du manifeste Agile. Je crois qu’à quelques reprise, c’est technique ne mette plus l’emphase sur les bonnes valeurs. En aucun endroit, le manifeste Agile prétend que la programmation en pair est meilleure. Il n’y a aucune référence à un chef d’équipe nommé ScrumMaster. Il n’y a aucune mention de scénarios. Toutes ces techniques ci haut, sont des adaptations du manifeste Agile. Le livre Getting Real met l’emphase sur la réalisation. Ce n’est pas une méthode. Comment en faire simple avec peu de moyen. Comment être à l’écoute de nos clients. Ce sont les vrais points à considérer lorsqu’on travaille Agile. Avant de lire les méthodes, lisez ce livre. Pour 19$ USD je vous dis que c’est de l’argent bien investis.

Et bien oui, c’est le rapport accablant de la vérificatrice générale du Canada la semaine dernière. Sheila Fraser a déposé son rapport annuel et encore une fois le programme d’enregistrement des armes à feu est mentionné. Le programme qui devait coûter 2 millions est maintenant une facture de 946 millions de dollars. Référence : Radio-Canada. 946 millions c’est beaucoup de lignes de code. 946 millions c’est beaucoup de papier d’étude. Mais est-ce que le système fonctionne? Et bien à en croire notre gouvernement conservateur nouvellement élu, nous pourrons nous en passer du programme de contrôle des armes à feu. Deux jours après le dépôt du rapport, le ministre de la sécurité publique Stockwell Day transfert le programme à la gendarmerie royale du Canada et l’enregistrement n’est plus obligatoire. Aussi bien dire que le programme ne sert plus à rien. Plutôt que des années d’étude, une approche Agile aurait permis de mettre un programme sur pied en un court lapse de temps. Bien sûr qu’il n’aurait pas été complet, mais ce sont les commentaires des utilisateurs qui font grandir le programme, et non pas les analyses coûteuses que personne ne lit. Lisez mon blogue sur la collaboration avec le client. Je ne sais pas, une table pour les informations démographiques, une table sur les armes que le propriétaire possède. Un module d’imprimerie spécial pour les permis. Un module de recherche pour les policiers. Disons qu’avec Ruby, donnez-moi 15 minutes et je vous fais cela. Parlez moi d’un bon retour sur investissement. Peut-être que je me trompe. Peut-être que la complexité est plus grande que mon imagination. Si quelques-uns d’entre vous qui ont travaillé sur ce projet lisent mon blogue, donnez moi vos commentaires. Bonne journée.

J’ai ajouté la possibilité de faire des recherches sur notre contenu par des usagers anonymes. J’espère que cet ajustement vous plaira. Bonne journée.

J’ai de bonnes nouvelles de la part de MonsterHosting.ca. Ils ont fait de nombreux ajouts au module Fantastico. Ce module vraiment incroyable est conçu pour les personnes qui veulent installer des applications Web comme Joomla, Drupal ou Zen-Cart. Ceci permet d’installer les applications presque sans effort. Bon c’est une bonne nouvelle mais ça mets en l’air une partie de mon premier article. 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage.

Je me suis accordé un petit moment de réflexion ce matin concernant le travail avec le client. Ca peut sembler assez évident au premier abord; on travaille toujours avec le client. Comme le client travail toujours avec son fournisseur… Construire et trouver le bon logiciel c’est un peu comme acheter une maison. On se trouve un agent et on visite des maisons. L’acheteur donne ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, ses contraintes, ses désirs. L’agent vas nous donner les contraintes du marchés, partager son expérience, expliquer les limites du réels. Pourtant quand on y regarde, il y a plein d’acheteur et d’agents qui ne sont pas satisfaits des transactions… souvent parce que des détails n’ont pas été mentionné: un budget serré, un vrai besoin camouflé en caprice (on a tous un petit bout d’orgueil) ,la crainte de perdre une vente si on explique que les attentes sont trop élevées pour le budget. Combien de fois j’ai entendu des collègues dire: « ce qu’il demande est trop complexe pour le temps que j’ai ». « L’as-tu mentionné? ». « Non, on peut pas dire ça quand même, c’est dans les requirements, on doit le faire ». Vraiment travailler avec le client (et son fournisseur) revient à être honnête dans ses communications. Une contrainte est une contrainte qu’elle soit exprimé ou non. Il y a des contraintes qu’on peut satisfaire et d’autres que l’on ne pourra jamais satisfaire quoique l’on fasse. La crainte de décevoir ne devrait pas être une contrainte dans les communications.

Bon, je suis à l’écriture de mon article. Je suis un peu en retard puisque j’attends certaines informations de la part de notre fournisseur Internet. Bonne journée.

En discutant avec des amis, clients actuels et clients potentiels, je dois ventiler ma frustration sur les compagnies qui font la réalisation de sites Web. Cette réflexion m’est venue suite à ma lecture du blogue de Brendon Sinclair. Il m’a fait réalisé combien il y a du monde incompétent mais qui arrive à faire beaucoup d’argent en convainquant les clients qu’ils sont les meilleurs au monde.

Je serai en voyage d’affaire pour les quelques jours à venir. Je tenterai donc d’écrire mon premier article pendant mon temps de réflexion à l’hôtel. En me basant sur le travail réaliser avec